dimanche 8 décembre 2013

Les désirs jaillissent de nos valeurs et de nos croyances


Si nous avons le désir de mener une vie riche et variée c’est parce que nos valeurs et nos croyances nous orientent dans cette direction.


Toutefois, tout désir doit être clairement défini dans notre esprit avant de pouvoir réunir la force et la motivation requises pour chercher à le combler. Et comme nos désirs sont simultanément gouvernés par nos valeurs et nos croyances, il existe un risque : que des valeurs et croyances contradictoires créent des désirs confus.

Si tel est votre cas, il vous sera quasiment impossible de trouver la motivation nécessaire pour convertir votre désir en action, car vous serez dans l’incapacité de savoir ce que vous désirez exactement. Ces désirs confus, mais non comblés, resteront cependant tapis dans votre esprit. Précisément parce qu’ils sont confus, vous ne pourrez pas vraiment les définir, et donc les chasser de votre esprit. Cette frustration intérieure finira par se transformer en un sentiment d’avoir raté quelque chose, de ne pas être vraiment comblé par votre situation présente, et par la désagréable sensation de ne pas avoir eu le courage d’aller au bout de vos désirs.

Pour développer la motivation requise pour modifier le cours de votre vie, il vous faut mettre de l’ordre dans vos valeurs et leur hiérarchie, et vos croyances doivent soutenir vos valeurs. Si les valeurs et les croyances ne sont pas en phase, vos désirs ne seront pas clairs et vous ne pourrez pas réunir la force et le courage de vous battre pour les satisfaire. L’esprit humain doit avoir une idée claire de ce pour quoi il se bat.

En revanche, si vous connaissez clairement vos valeurs et que celles-ci sont fortement soutenues par vos croyances – parce que vous avez pu éradiquer vos croyances limitantes –, vos désirs vont se cristalliser et vous serez motivé pour faire tout ce qu’il faut pour combler vos désirs. 

Alors, il sera difficile de vous arrêter ; l’enthousiasme avec lequel vous prendrez en main votre destinée sera contagieux et incitera d’autres personnes à vous aider et vous soutenir, le long de votre parcours professionnel par exemple.

lundi 18 novembre 2013

Quatre nouvelles vidéos, toutes très intéressantes, sur ma "chaine" YouTube.


Pour y accéder, aller vers mon site http://www.davidveenhuys.com et cliquez sur l'icone YouTube : à droite en haut. Sinon, cliquez sur ce lien.


Anthony Robbins sur le thème que nous sommes généralement à 1mm du succès. Une toute petite adaptation dans votre approche peut faire la différence entre succès et échec. Comment s'y prendre?

Un "TedTalk" très touchant par Candy Chang (en anglais avec sous titres en français) qui a demandé à ses voisins de compléter sur un mur cette phrase : "Avant de mourir, je veux...".

Un autre "TedTalk" très bien par Brene Brown sur le pouvoir de la vulnérabilité. En anglais mais également avec des sous titres en anglais ce qui pourrait être utile pour les personnes un peu moins à l'aise en anglais.

Et finalement un dernier "TedTalk" en français par Juliette Tournand qui est l'auteur de La Stratégie de la Bienveillance. Vraiment très intéressant.

En plus, pour ceux et celles qui regardent pour la première fois ma collection de vidéos, ne manquez pas les vidéos "7 milliards d'autres" Mais j'adore toutes les vidéos que j'ai publié !

Par exemple, l'entretien avec Malala Yousafzai, la jeune afghane qui lutte, pour le droit à l'éducation pour les filles malgré les menaces de mort des Talibans. La discussion entre Mathieu Ricard et Alexandre Jollien sur la méditation (palais Beaulieu, Lausanne) est très intéressante.

L'histoire de Tony Porter, "Don't act like a man" (en anglais) est très puissante et laisse songeur sur la relation hommes - femmes et notre rôle en tant que parents sur la façon que nos fils se développent dans leurs futures relations avec les femmes. A voir par chaque père d'un fils!

Et finalement, j'ai mis quelques unes de mes vidéos, par exemple mon "TedTalk" sur les valeurs et croyances.

 Si vous avez des vidéos à me recommander, n'hésitez pas de m'envoyer un mail et je le mettrai sur cette liste de vidéos. D'avance un grand merci !



lundi 28 octobre 2013

J'aimerais faire un autre travail, mais je ne sais pas quoi !


Déterminez qui vraiment désire le changement.


Il est souvent difficile de prendre la décision d’explorer de nouvelles opportunités professionnelles. En effet, nous devons alors gérer simultanément plusieurs forces qui peuvent s’opposer dans notre esprit, telles que :

1. Nos valeurs, dont certaines sont peut-être en conflit,
2. Nos croyances, telles que celles qui nous limitent et nous éloignent donc de nos valeurs importantes.

Si vous désirez « faire autre chose, mais quoi ? », vous n’êtes de toute évidence pas entièrement satisfait de votre emploi actuel. Souhaiter un travail intéressant et stimulant est un désir noble et justifié, tout comme le désir de liberté. Nous pouvons réussir à l’étouffer pendant un temps, mais il sera toujours tapi là, insatisfait, nous harcelant sans cesse – jusqu’à ce que tôt ou tard il devienne trop puissant pour être refoulé et explose dans notre esprit.

Mais, au plus profond de vous-même, qui désire vraiment ce changement ?

Est-ce réellement vous  - vos valeurs ?

Ou bien est-ce vos croyances qui vous poussent subtilement dans une certaine direction ?

Nos croyances sont nos postulats à propos de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Elles proviennent de diverses sources telles que notre culture, nos parents, nos amis, ce que nous lisons dans la presse, et ainsi de suite. Les sources de nos croyances sont donc les autres. Ces croyances peuvent nous donner des ailes, Mais nos peurs, justifiées ou non, puisent aussi leur énergie dans nos croyances.

Cette question est importante car c’est vous, et non les autres, qui allez devoir vivre avec les conséquences de votre décision.

Vous ne pouvez être bon et épanoui-e dans une nouvelle activité que si celle-ci vous permet de vivre et de travailler avant tout en accord avec vos valeurs, pas nécessairement les croyances que vous avez accumulées dans votre vie.

Des questions ? N'hésitez pas de me contacter ;-)


mercredi 16 octobre 2013

Le problème avec le travail, c’est que nous sommes payés pour le faire.


La fin de l'année s'approche, période pendant laquelle on se pose souvent des questions sur le sens de notre vie professionnelle.

De nombreuses personnes ne sont pas réellement motivées par leur travail ou leur cadre professionnel. Elles se sentent soulagées quand arrive le vendredi, et un peu déprimées le dimanche soir. Mais, comme cela constitue leur seule source de revenus, elles hésitent – et c’est bien compréhensible – à prendre des risques et opter pour un autre emploi qui pourrait rendre ces cinq jours sur sept plus intéressants, plus passionnants. En conséquence de quoi, leur travail devient une cage, dont la porte est ouverte mais dont elles n’osent pas s’échapper.

Si vous aussi vous avez le sentiment que - fin 2013 - le temps est venu de vous échapper de cette cage, de fuir cette vie professionnelle qui manque d’intérêt mais à laquelle vous vous résignez parce qu’elle assure votre subsistance, si vous pensez être né pour croquer la vie à pleines dents, pas pour vous ennuyer, si vous croyez que le travail devrait être source de plaisir, et non une chose subie à contrecœur, je vous encourage de faire un bilan des valeurs avec lesquelles vous gérez votre vie au quotidien.

Un bilan de vos valeurs se fait par une technique de questionnement, en tête à tête, entre vous et moi, en tout confidentialité.

Qu’est ce qu’un tel bilan peut m’apprendre ?

- Où je dois rester ferme et éviter de faire des compromis avec mes valeurs, et où je peux lâcher et faire des compromis sans m’affaiblir.

- Un checklist des conditions qui me permettront de donner le meilleur de moi même.

- Les raisons d’un sentiment de malaise et de mécontentement, par exemple dans ma vie professionnelle.

- La priorité avec laquelle je dois résoudre un certain nombre de problèmes afin de renforcer ma résilience, ma force intérieure et mon plaisir au travail.

Certes, je demande de me faire payer pour faire un bilan de valeurs avec vous ;-)
Mais puisque je crois très fort en l'importance de bien connaître ses valeurs - surtout pour des personnes jeunes - je le fais à un prix que j'estime accessible.
Si cela vous intéresse, allez vers mon site: http://www.davidveenhuys.com/bilan-de-valeurs.html


dimanche 29 septembre 2013

La méditation - mode d'emploi - pour s'aligner avec ses valeurs


La méditation vidant l’esprit de ses pensées, ce dernier s’apaise et un profond sentiment de contentement et d'alignement avec ses valeurs s’élève en nous.


1. Choisissez un endroit confortable, et veillez à ne pas être dérangé en coupant le téléphone et en avertissant les membres de la maisonnée.

2. Vous pouvez vous asseoir dans n’importe quelle position qui vous paraît confortable, par exemple dans un fauteuil (la posture du lotus, les jambes croisées, n’a rien d’impératif), mais gardez le dos bien droit et veillez à ne pas vous avachir afin de ne pas vous endormir.

3. Fermez les yeux et posez les mains sur vos cuisses, paumes vers le haut ou le bas, comme vous préférez.

4. Tournez votre attention sur votre respiration. Respirez naturellement, et essayez de sentir votre souffle entrer dans vos narines et en sortir. Concentrez-vous sur cette sensation, à l’exclusion de toute autre chose.

5. Vous remarquerez que votre esprit fourmille toujours de pensées, comme sous le coup d’une averse de grêle dans laquelle chaque grêlon représenterait une pensée qui vous traverse l’esprit. Résistez à la tentation de suivre ces pensées et restez concentré sur votre respiration. Essayez de vider votre esprit de toute pensée.

6.  Si vous vous apercevez que votre esprit vagabonde et suit vos pensées, revenez à votre respiration. Revenez-y autant de fois que nécessaire pour que votre esprit s’apaise et reste concentré sur votre respiration.

Si vous continuez ainsi, patiemment, au bout d’un moment ces pensées qui vous distraient vont s’éloigner et vous éprouverez une sensation de détente et de paix intérieure.

La vacuité qui envahit notre esprit habituellement surchargé devient un havre de sérénité, et une grande part du stress et de la tension que nous ressentons en temps normal s’évanouit, tout simplement. Méditer une quinzaine de minutes par jour permet de conserver ce sentiment de paix et de bien-être et d'alignement avec ses valeurs.

Si nous méditons le soir, nous dormons beaucoup mieux. Pratiquée le matin, juste après le réveil, la méditation stimule notre énergie et notre concentration au cours de la journée.

Dans les deux cas, nous développerons un sentiment intense de détachement, car la méditation repousse rapidement les inquiétudes et les peurs ; la plupart de nos problèmes habituels perdront de leur importance et les situations difficiles deviendront plus faciles à gérer.

Si vous trouvez la respiration trop monotone pour réussir à vous concentrer, vous pourriez à la place essayer d’écouter de la musique, ou les oiseaux chanter. Bien souvent, lorsqu’on cesse de pratiquer la méditation, c’est parce qu’on croit échouer si on n’arrive pas à vider l’esprit des pensées. La méditation devient alors un combat que l’on ne peut pas gagner, et on abandonne.

Personne ne peut véritablement vider l’esprit des pensées pendant longtemps. Ce qui compte, c’est la fréquence et la durée des intervalles entre les pensées. La pensée reviendra envahir l’esprit tôt ou tard, nous sommes tout simplement faits ainsi. Chaque fois qu’une pensée perce le silence créé par la méditation, écartez-la doucement ou ne lui reconnaissez aucune énergie, et elle disparaîtra.

« La méditation n’est pas un moyen de faire taire le mental, mais d’entrer dans le silence qui est déjà là, enseveli sous les 50 000 pensées qui traversent chaque jour l’esprit de l’individu moyen. »
Deepak Chopra 


samedi 21 septembre 2013

Faites la paix avec votre critique intérieur !


Nous entendons tous de temps à autre cette petite voix pressante, celle de notre critique intérieur, qui nous dénigre. Comment en faire un ami ?


Qui n’a jamais entendu cette petite voix le fustiger avec des commentaires tels que « Tu es un incapable, tu n’as aucun talent, tu n’es qu’un paresseux, tu n’es pas drôle, tu n’as rien de séduisant », et ainsi de suite ?

Tout le monde possède un critique intérieur, car nous avons tous des souvenirs, aussi bien conscients qu’inconscients, de toutes les fois où d’autres personnes nous ont critiqué et où nous nous sommes senti incapable ou stupide. Ce sont les cicatrices de notre enfance, durant laquelle est apparu notre critique intérieur. Notre voix intérieure nous parle tout le temps. Et lorsqu’elle devient critique à l’excès, nous rabaissant sans cesse, encore et encore, nous finissons par perdre notre estime de soi.

Il existe deux écoles quant à la manière de résister au critique intérieur. Pour l’une, il faut lui dire de se taire, lui opposer une pancarte « Ne pas déranger », lui hurler dessus, se mettre en colère contre lui…

D’autres, à l’inverse, et selon nos valeurs, pensent que dire à son critique intérieur de se taire et autres rudoiements – lesquels, fondamentalement, s’adressent à nous-mêmes – constituent des solutions superficielles et à court terme, qui ne guérissent rien du tout. Une voix intérieure qui nous critique en permanence est l’expression d’une faible estime de soi. Il semble donc préférable de remonter jusqu’à la racine du problème.

Il est important qu’une autre voix intérieure prenne la parole et, au vu de ces forces, commence à nous dire que nous sommes quelqu’un de bien et d’agréable, doté de talents spéciaux. Cela signifie que nous devons commencer à faire la paix avec notre critique intérieur et à accepter la personne que nous sommes vraiment – avec toutes nos failles et toutes nos qualités.

Se réconcilier avec un critique intérieur négatif à l’excès et méprisant en permanence constitue une manière positive de s’en débarrasser.

Comme l’a fait remarquer Abraham Lincoln : « N’est ce pas détruire mes ennemis que d’en faire des amis ? »

Faire la paix avec notre critique intérieur exige, bien sûr, que nous commencions à apprécier notre propre compagnie – ce qui va bien au-delà de la compréhension et du respect de nos forces, car le respect n’engendre pas forcément l’amitié.

Nous devons aussi commencer à apprécier le type de personne que nous sommes. Et si nous ne nous apprécions pas vraiment aujourd’hui, cela provient probablement, comme nous l’avons déjà mentionné, des critiques destructrices émises à notre encontre par d’autres personnes – essentiellement durant nos jeunes années, alors que nous étions très vulnérables.

À l’époque, nous étions très impressionnables, et nous nous sommes approprié ces remarques, continuant à nous les répéter jusqu’à ce que la perception des autres devienne réalité – bien ancrée dans notre système de croyances.

Peut-être ces critiques et moqueries étaient-elles justifiées à l’époque, mais il est bien connu que nous tendons à être notre plus sévère critique. Ce que nous nous disons aujourd’hui à nous-même fait probablement plus mal que ce qu’avaient à l’esprit ceux qui nous ont critiqué les premiers. Et si effectivement ceux-ci avaient l’intention de nous blesser, peut-être bien qu’ils cherchaient à se blesser eux-mêmes en blessant une personne qui leur était proche.

Quoi qu’il en soit, il est clair qu’il ne rime à rien de continuer à vivre sous un feu de critiques féroces et désobligeantes : non seulement cela affaiblit nos défenses contre le doute et la peur, mais cela peut aussi, par moments, nous rendre vraiment malheureux. Il est également évident que nous avons quasiment tous envie d’être en bons termes avec nous-même. Car, en fin de compte, c’est nous qui devons résoudre nos problèmes et, dans ces moments-là, nous ne pouvons compter que sur nous-même.

Comment nous y prenons-nous pour devenir l’ami de quelqu’un ?
Comment lui montrons-nous que nous l’apprécions ? Généralement en :

– lui faisant des compliments
– prenant le temps de l’écouter quand il a des soucis
– lui offrant un cadeau de temps en temps
– lui vouant une amitié inconditionnelle, mais sans complaisance

Si c’est ainsi que nous nous comportons avec nos bons amis, c’est aussi la manière la plus honnête, la plus authentique, la plus directe – et la seule – de devenir notre propre ami.

Sous le feu roulant des attaques de notre critique intérieur, nous n’avons guère pris l’habitude d’être généreux et amical vis à vis de nous-même. La seule manière de faire un sérieux effort consiste à nous comporter comme nous le faisons avec autrui.

Ainsi, aussi étrange que cela puisse nous sembler au début, nous dire (et faire) ce que nous réservons habituellement uniquement aux autres montre que nous sommes déterminé à prendre cette quête au sérieux.

Par conséquent, forcez-vous s’il le faut, et…

– soyez généreux avec vous-même et faites-vous des compliments
– prenez le temps d’écouter votre corps et votre esprit
– sur un coup de tête, offrez-vous un cadeau surprise
– et, sans tomber dans la complaisance, montrez-vous inconditionnel dans votre appréciation de vous-même.

1. Soyez généreux avec vous-même et faites vous des compliments

La prochaine fois que vous serez content de vous, soyez généreux avec vous-même. N’allez pas gâcher votre bonne humeur en vous lançant dans ces lamentations intérieures sur ce que vous auriez dû faire pour faire encore mieux.
Donnez-vous une petite tape sur l’épaule (même simplement en pensée), dites «Bon travail ! » et restez-en là. Il va vous en coûter de vous abstenir de toute autocritique, vous allez même, peut-être, vous sentir hypocrite de vous montrer si accommodant envers vous, mais considérez cela comme un investissement en vue d’une relation plus douce avec vous-même.

2. Prenez le temps d’écouter votre corps et votre esprit

Notre esprit nous parle sans arrêt et, quand il juge la question importante et que nous n’écoutons pas, il nous lance des signaux de détresse (par exemple un sentiment de malaise) qui, si nous n’y prêtons pas attention, peuvent se transformer en symptômes physiques intenses, tels que migraines ou maux de dos.

Soyez donc à l’écoute des variations d’humeur ou douleurs physiques survenant sans raison apparente. Dans ce cas, prenez le temps de vous asseoir, fermez les yeux, dites-vous à vous-même que vous désirez connaître les raisons de cette saute d’humeur ou douleur physique, et laissez votre esprit vagabonder librement dans toutes les directions.

Faites cela de manière répétée. Si cela ne donne aucun résultat, pratiquez la méditation et, avant d’entrer dans la vacuité, c’est-à-dire l’espace entre deux pensées, dites vous que vous désirez connaître les raisons de votre malaise, et n’y pensez plus. La réponse, ou une indication de ce qu’il faut explorer, viendra tôt ou tard.

3. Faites-vous un cadeau surprise

Notre premier exemple, dans lequel vous vous complimentiez pour quelque chose dont vous étiez fier, est aussi une bonne occasion de vous faire un cadeau surprise. Pour vous surprendre, il vous faut agir sur un coup de tête. Résistez à la tentation naturelle de vous trouver une excuse pour vous acheter un nouveau pull ou un livre. Abandonnez-vous à cet instant et profitez-en, en vous disant que vous faites cela pour le seul plaisir de le faire, parce que vous êtes quelqu’un de bien, un vrai ami.

4. Appréciez-vous sans conditions

La prochaine fois que vous ferez quelque chose de stupide, au lieu de vous traiter de tous les noms, dites quelque chose comme « D’accord, tu as vraiment été à côté de la plaque, pour telle ou telle raison, mais ne t’inquiète pas : cela ne change rien à notre relation, tu feras mieux la prochaine fois ».
Inconditionnellement ne signifie pas être complaisant ; cela signifie que vous êtes capable de reconnaître une erreur et d’en trouver les raisons, mais que cela ne change rien à votre appréciation de vous-même.

Un bon contrepoids à cette critique intérieure est de faire un bilan de valeurs, afin de mieux comprendre ce qui nous motive. Etre proche de ses valeurs généralement fait taire notre critique intérieure.

Et avec votre critique intérieure, quelles relations entretenez vous?


samedi 14 septembre 2013

Marketing et Valeurs des consommateurs-trices : quel lien ? (partie2)

Identifier les valeurs personnelles des consommateurs contribue à expliquer leurs préférences et ce qui les incite à acheter.



Brian P. Hall, le "Pape des valeurs" a discerné dans ses travaux des valeurs typiquement masculines et typiquement féminines ; il a aussi conclu, après une étude du comportement des consommateurs, que leurs valeurs sont des motivations d’achat virtuelles et qu’elles contribuent à expliquer leurs préférences et ce qui dicte leurs achats.

Une analyse de ces valeurs en fonction du sexe du consommateur peut ainsi nous permettre de mieux cerner comment et pourquoi les femmes diffèrent des hommes quand il s’agit d’acheter quelque chose, et comment nous pouvons appliquer cette connaissance à notre approche marketing.

Dans un article intitulé Culture and Values – Their Relevance for Marketing Strategies, Astrid Rewerts et Jon Hanf avancent que « la motivation d’achat virtuelle est la perspective de satisfaire une valeur personnelle.

« Les consommateurs pouvant dans notre pays choisir entre différents produits qui répondent tous à leurs besoins fondamentaux, ils tendent à acheter le produit qui satisfait le mieux leurs souhaits personnels, lesquels souhaits découlent de leurs valeurs personnelles.» (Nieschlag et al., 1994).

« Identifier les valeurs personnelles des consommateurs contribue à expliquer leurs préférences et ce qui les incite à acheter... »

Astrid Rewerts et Jon Hanf ont également conclu que « les consommateurs choisissent des produits présentant certains attributs en raison de leur perception de ce que ces attributs vont leur apporter ; et si l’on va plus loin, ces effets escomptés ne sont autres que la possibilité de satisfaire leurs valeurs personnelles.

Par conséquent, les valeurs définissent quels effets un consommateur juge désirables, lesquels effets définissent les attributs qui lui semblent importants. Ce lien peut donc être utilisé pour expliquer les différences dans les préférences pour tel ou tel attribut ou produit.

Et comme les produits ont un sens qui va au-delà des attributs et des effets escomptés, les valeurs – qui permettent de comprendre les préférences encore mieux que les seuls effets escomptés et attributs – peuvent à leur tour permettre d’identifier les motivations d’achat et les raisons de certains schémas de consommation. » (Perkins, Reynolds, 1988).

Brian P. Hall a relevé un certain nombre de valeurs spécifiques aux hommes ou aux femmes dans les divers groupes qu’il a étudiés.

Les quatre valeurs dites féminines concernent la relation et la nature intérieure. Le souci du bien-être des autres et le partage relèvent du relationnel, tandis que la compréhension intuitive et la célébration sont des qualités intérieures

- Partage / Écoute
- Bien-être des autres
- Sens de limites et acceptation de ses limites
- Vérité / compréhension

Les cinq valeurs dites masculines sont très différentes : elles mettent en avant la responsabilité extérieure (le pouvoir?) à atteindre dans le monde par le biais de la loyauté, de la compétition et de la prise de décision.

- Responsabilité
- Accomplissement / Réussite
- Loyauté
- Compétition
- Décision / Initiative

Individuellement, certains hommes peuvent très bien avoir parmi leurs douze premières valeurs un panachage plus orienté sur le féminin, et certaines femmes un mélange plus orienté sur le masculin – cela, bien sûr, n’étant pas forcément lié à leurs préférences sexuelles. Ainsi, sur le plan individuel, le sexe et les valeurs ne sont pas liés en soi.

Toutefois, quand on observe des groupes importants, les hommes et les femmes tendent à fonctionner conformément à ces valeurs. Inévitablement on tombe dans les stéréotypes, aucune personne représente en elle les caractéristiques d’un grand groupe, mais ces valeurs donnent, je le pense, un regard très utile sur le comportements des femmes et des hommes.

Ces différences montrent clairement que les femmes et les hommes (ou, plus précisément, ceux - celles qui adhèrent principalement à des valeurs féminines ou masculines) perçoivent le monde différemment, ce qui influence aussi la manière dont ils - elles choisissent leurs comportements quotidiens, tels qu’acheter des produits ou des services.


Et vous, en tant que homme ou femme, pensez vous que vos valeurs influencent votre décision d'achat ?
Aimeriez-vous échanger avec l'auteur, écrivez-moi ! dv@davidveenhuys.com


lundi 26 août 2013

Etre proche de nos valeurs aiguise notre intuition


Par contre, aller à l’encontre de nos valeurs nous affaiblit et crée en nous un sentiment de malaise, de perte de repères et de confiance.

 Je vous encourage de regarder  la vidéo de Steve Jobs (2ème vidéo sur ma collection Youtube) où il dit aux étudiants de Stanford University 



Vous avez certainement connu ces moments où vous saviez - sentiez - exactement ce qui vous convenait ? Et peut-être avez-vous aussi connu ces moments de solitude, où votre coeur vous dit que vous en train de commettre une erreur mais votre raison (vos croyances) vous pousse d'aller en avant?

Notre système de guidage interne, celui qui nous donne des repères dans nos choix, est constitué de deux éléments clés : nos valeurs et nos croyances.

Les valeurs sont les fondements de la condition humaine, ce sont elles qui donnent sens à notre vie et déterminent nos priorités et nos choix. Elles sont ce que nous jugeons bien ou mal, bon ou mauvais, souhaitable ou indésirable. Ensemble, elles définissent notre identité, ce que nous représentons, ce que nous prônons. Etre proche de ses valeurs nous permet donc d'entendre cette voix intérieure, cette intuition, qui sait exactement ce qui est bien pour nous et qui nous conseille avec plein de sagesse dans nos choix.

Les croyances sont nos postulats à propos de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Les croyances ont trait à ce que nous pensons être vrai, à notre idée de ce qu’il va résulter de notre comportement. Elles proviennent de diverses sources telles que notre culture, nos parents, nos amis, ce que nous lisons dans la presse, et ainsi de suite.

Nos valeurs se trouvent au coeur de tout ce qui nous guide et nous motive dans la vie. Nos croyances gravitent autour de nos valeurs et, ensemble, elles forment notre système de guidage interne.

Nos croyances peuvent nous soutenir et nous donner des ailes. Mais elles peuvent également à des moments s’opposer à des valeurs profondément ressenties, et créer ainsi le sentiment que nous ne pouvons pas vivre en accord avec nos valeurs. Or, nous ne pourrons jamais être pleinement motivé et ainsi avoir accès à notre force intérieure si nous ne pouvons pas vivre dans une grande mesure conformément à nos valeurs.  Si, pour quelque raison, nos valeurs et nos croyances ne sont pas accordées et ne marchent pas main dans la main, notre système de guidage interne tombe en panne, nous perdons nos repères et notre confiance en notre destin.

Donc, oui, "Ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition", ayez le courage de faire confiance à vos valeurs. Comme il dit si bien " elles savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire."

Avez-vous des questions à propos de vos valeurs? Envoyez moi un mail : dv@davidveenhuys.com





vendredi 23 août 2013

Marketing et Valeurs des consommateurs-trices : quel lien ? (partie1)


La motivation est la mosaïque de valeurs et de croyances, et les désirs qui en résultent, qui nous pousse à faire une chose, par exemple acheter un certain produit.


                              Valeurs + Croyances ---> Désirs ---> Motivation

La motivation peut être intrinsèque ou extrinsèque. La motivation intrinsèque découle d’un intérêt ou d’un plaisir trouvé dans la tâche elle-même, et prend sa source dans l’individu ; elle n’est pas engendrée par une pression extérieure.

La motivation extrinsèque résulte de pressions et récompenses extérieures telles que l’argent, la promotion, la tradition, la culture, l’approbation de notre entourage.

Nos valeurs et nos croyances forment ensemble ce que nous pourrions appeler notre système de guidage interne, notre « GPS privé » en quelque sorte. C’est ce système qui nous indique la voie à suivre et ce que nous voulons dans la vie. Si elles sont en phase, nos valeurs et nos croyances vont engendrer certains désirs en nous. Plus le désir est fort, plus nous sommes motivé pour faire en sorte de le satisfaire.

Les valeurs constituent les idéaux et concepts clés qui guident notre vie et – avec nos croyances – nous aident à prendre les décisions importantes.

Les valeurs définissent le sens de notre identité, ce que nous représentons et défendons. Elles sont au cœur de nos pensées et de notre comportement.

Brian P. Hall, grand chercheur dans ce domaine et auteur de Values shift - A Guide to Personal & Organisational Transformation, a identifié environ 120 valeurs potentiellement communes à tous les êtres humains, et conclu qu’au quotidien nous gérons notre vie selon une douzaine de valeurs organisées en un rigoureux système hiérarchique (système de valeurs).

Les croyances sont des postulats sur nous-même et sur le monde qui nous entoure. 

Elles définissent ce que nous jugeons vrai et ce que nous espérons obtenir par notre comportement. Nos croyances proviennent de diverses sources extérieures telles que notre culture, nos parents, nos amis, ce que nous lisons dans la presse, et ainsi de suite. Par conséquent, nos croyances peuvent changer rapidement en fonction de ce que nous vivons.

La combinaison a) des diverses valeurs qui gouvernent notre vie (et auxquelles nous attribuons des priorités différentes) et b) des diverses croyances personnelles qui nous guident, nous distingue et nous différencie de notre prochain. Elle nous fait prendre des décisions différentes, lire des livres différents, nourrir des intérêts différents, suivre des études différentes, mener des carrières différentes et... acheter certains produits.

Un aspect du travail de Brian P. Hall nous concerne directement : il a en effet pu discerner des valeurs plutôt masculines et plutôt féminines ; il a aussi conclu, après une étude du comportement des consommateurs, que leurs valeurs sont des motivations d’achat virtuelles et qu’elles contribuent à expliquer leurs préférences et ce qui dicte leurs achats.

Une analyse de ces valeurs en fonction du sexe du consommateur peut ainsi nous permettre de mieux cerner comment et pourquoi les femmes diffèrent des hommes quand il s’agit d’acheter quelque chose, et comment nous pouvons appliquer cette connaissance à notre approche marketing.

Ce thème vous parle? vous faites hurler? Qu'en pensez-vous ?? 

La semaine prochaine je continuerai sur ce thème en parlant plus spécifiquement de ces valeurs dites "féminines" et "masculines" en expliquant également qu'il s'agit de tendances et non d'une vérité absolue qui s'appliquerait à toutes les femmes ou à tous les hommes.